Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 10:09

Quand je veux partir en vacances, la première question c'est :

- " Où ai-je envie d'aller ? "

Avant d'essayer de maigrir, il vaut mieux savoir :

- " Quel poids j'aimerais peser ? "

Pour certain(e)s ce sera :

" dans quelle taille de vêtements je veux pouvoir m'habiller ? "

C'est la même chose masse ou volume, on a un but, bien défini, à atteindre.

 

* Mise en garde !

Je crois que si on désire maigrir pour plaire à quelqu'un, pour faire plaisir à une autre personne, c'est perdu d'avance, c'est artificiel, on devient l'objet formaté d'un autre, mais pas le maître de sa vie, de son corps...

Autre mise en garde.

Dans les objectifs à atteindre il est fou de vouloir maigrir pour ressembler à quelqu'un de précis. Un acteur, ami ou autre people. On peut se projeter avec des kilos en moins, vers une image approximative, mais on ne va pas se sculpter un corps à l'image d'un autre.

 

En bref : je désire maigrir, fondre, perdre du poids pour arriver à ... kilos

 

Pour ma part, au début je m'étais dit 85, ce serait pas mal.

Après réflexion, en pensant que peut être un jour je rencontrerai encore sur ma route un ou des médecins très diplomates... Et si j'arrive avec mes 85 kilos, il ne me dira pas : "c'est bien vous avez perdu 85 kilos", mais il est capable de me dire, "vous êtes en surpoids (ou même obèse), il faut songer à perdre du poids ma petite dame..."

Alors, c'est décidé et bien décidé, je ferai un maximum pour atteindre les

 

65 kilos !

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 09:55

Là se posaient les questions :

Que faire ?

Comment faire ?

Et tout va commencer.

La première chose c'est d'être sûr de vouloir perdre du poids, mais pour qui ? pour quoi ?

 

Il y a trois(quatre) questions fondamentales à se poser :

 

- Qu'est-ce que j'ai à gagner en étant gros(se) ?  

 

- Qu'est-ce que j'ai à perdre en maigrissant, en devenant mince, 'normale' ?  

 

- Qu'est-ce que j'ai à gagner en atteignant mon poids idéal ?


Ces 3 questions doivent être approfondies en plusieurs jours.

A la première question, répondre : "pour ma santé, pour mon bien être", vont être nos premières réactions.

Mais allons chercher plus loin. Au fond de nous, de notre corps, de notre tête, de notre coeur, de notre vie...

Quelques pistes, mais elles me sont très personnelles.

Pour ma part, je savais que quand j'étais très grosse, que j'arrivais quelque part, on me remarquait tout de suite. J'existais, je tenais la "vedette". Je ne me confondais pas dans la masse, j'étais "Une" ...

Je savais aussi que les bons gros bons-vivants sont des gens agréables à vivre, à rire, à cotoyer...

 

Et je le rappelle, j'insiste, ne continuez pas la démarche sans avoir trouvé vos propres réponses à cette première question puis à chacune des suivantes.

 

Une fois que ces trois questions ont été muries, réfléchies, épluchées, approfondies, il faut faire le bilan.

 

- Dans une balance, est-ce que je serai gagnant(e) en maigrissant ou non ?

 

Et c'est là qu'on peut commencer à penser à tout faire pour maigrir, pour gagner non pas un concours ni une course, mais un choix de vie, de nouvelle vie, de marche vers un nouveau bien être.

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 08:42

Je suis née en 1955.

Vers l'âge de six ans, mes parents ont déménagé et nous avons quitté une villa avec jardin pour un appartement en ville, en zone piétonne.

Finies les parties de vélo, les cavalcades dans les escaliers avec mon frère ou ma soeur, les courses poursuite...

Nous passions nos jeudi devant la télé (et oui on faisait partie de ceux qui avaient déjà la télé).

Nous étions trois enfants fins et élancés, 6, 8 et 11 ans, en quelques mois, nous sommes devenus des petits gros...

Et depuis ces années là, pour ma part, je n'ai jamais arrêté de grossir.

 

A l'âge de 11 ans, en 6ème, premier choc.

Le médecin scolaire après ma pesée, m'annonce et écrit dans mon dossier : " OBESITE ".

Je l'ai reçu en plein coeur, comme si il m'avait frappée, insultée, bannie...

Je n'étais plus la bonne grosse, sympa, mais une obèse.

Ma vie n'en a pas changé pour autant, je mangeais toujours autant et bougeais toujours aussi peu.

 

Vers l'âge de 13 ans, je pesais presque 70 kilos, premier régime avec des coupes faim. Il n'a duré que 2 mois. Les médicaments me rendaient nerveuse et agressive et je refusais toute remarque par rapport à ma façon de m'alimenter.

 

A 15 ans, ma mère à une nouvelle fois eu l'idée de m'amener voir un homéopathe réputé. Je lui faisais plaisir en y allant, mais je continuais à voler des saucissons et boites de paté dans les placards. Elle avait très envie que je maigrisse, moi je m'en moquais...

 

Deux ans plus tard, j'avais 17 ans, je pesais dans les 92 kilos pour 1m60. Là, nous sommes allées consulter un endocrinologue qui vendait des régimes. Il m'a prescrit des neuroleptiques lourds et un régime draconien. Quelques mois plus tard, je ne pesais plus que 72 kilos, mais je le suppliais de faire une pause dans mon régime. Il ne voulait rien entendre, il fallait que je maigrisse encore. J'ai plongé dans une dépression et c'est grâce à une fugue de chez mes parents, sans mes médicaments que j'ai tout arrêté, neuroleptiques, régimes, et bien sûr, perte de poids.

 

J'avais gagné une terrible crainte et un total manque de confiance dans les médecins (40 ans plus tard, il me reste des réactions de ce manque de confiance)

 

A  21 ans, je pesais 114 kilos. En accord avec un médecin qui avait réussi à discuter avec moi et me convaincre, je suis rentrée à l'hôpital, pour démarrer un régime hypocalorique. Après 3 jours de jeûne, ma ration alimentaire montait de 100 calories par jour. Au bout d'un mois, je suis sortie de l'hôpital lestée de quelques kilos et avec une grille de repas pour ne pas dépasser 600 calories par jour.

J'ai tenu presque une année entière et suis descendue à 83 kilos.

Et puis j'ai oublié quand et comment, mais tout s'est arrêté, le régime et la perte de poids...

 

A 23 ans j'étais remontée à 108 kilos. Là j'ai commencé un régime du Dr Hatkins... (je n'en ferai pas la pub). J'ai bien remaigri et suis redescendue à 90 kilos.

 

Et je suis tombée enceinte de mon premier enfant.

Les médecins avaient tellement peur de voir une femme enceinte peser trop lourd, qu'arrivée à terme je pesais moins qu'au début de ma grossesse. Un mois après la naissance de mon aîné, je pesais à nouveau 83 kilos.

 

Deux ans plus tard, j'ai refait un "Hatkins" mais moins approfondi.

 

A 27 ans, j'attendais mon deuxième enfant. Je pesais 120 kilos. Pareil, après sa naissance, j'étais descendue à 108 kilos.

 

18 mois plus tard, j'attendais mon troisième fils. Là je pesais 110 kilos. Grossesse difficile, j'ai passé cinq mois sur sept couchée chez nous ou hospitalisée. A la naisssance de mon troisième, j'étais redescendue à 103 kilos.

Et puis la vie de famille a repris.

 

A 31 ans, j'ai refait un "Hatkins", je suis redescendue de 125 à 95 kilos...

 

A 34 ans, j'entamais ma première réunion de WW. Je pesais 140 kilos. Au bout d'un an, j'avais perdu 37 kilos, j'étais un peu fatiguée de faire du régime amaigrissant et voulais tenter l'expérience d'un palier.

Apprendre à me stabiliser au moins une fois dans ma vie (ni grossir, ni maigrir, mais rester quelques mois à un poids stable).

Pour entreprendre le programme de maintien, il me suffisait de présenter un certificat médical.

Le médecin qui me suivait à l'époque n'a jamais voulu me le faire. Il n'arrêtait pas de me répéter, que c'était bien, que j'avais bien maigri, que je ne devais surtout pas m'arrêter là, que je devais continuer et patati et patata. Il restait totalement sourd à ma demande qui n'était pas du tout d'arrêter ma démarche, mais de faire une pause (sous surveillance et contrôlée). L'animatrice des réunions, de son côté ne dérogeait pas au règlement : pas de certificet médical, pas de programme de maintien. Au bout de trois semaines de supplications et requêtes, j'ai tout largué...

Merci Dr S. ! Vous avez tout gâché !

 

Et puis, je n'ai plus rien voulu entreprendre pour maigrir. Je me suis dit, si je dois maigrir, peut être qu'un jour je maigrirai, mais je ne veux plus faire de régimes....

 

Les années et les kilos ont continué à marquer mes jours...

vers l'âge de 45 ans, on a fait bilan sanguin, j'avais beaucoup de diabète... J'ai commencé à prendre des médicaments.

 

Vers l'âge de 46 ans, j'ai dû être hospitalisée pour un érésypèle (un germe microbien s'était installé dans une de mes jambes) c'était horriblement douloureux, il fallait faire quelque chose.

Au service des urgences, le médecin de garde s'est assis à côté de moi (je pourrais dire de mon corps) et commençait à faire son examen diagnostic.

Prise de tension, de pouls, de température et palpations diverses...

Premier constat : OBESITE MORBIDE

Vlan ! la baffe ! On se prend ça en pleine figure, en pleines oreilles, en plein coeur...

Ils ne se rendent pas compte qu'il y a des mots qui peuvent provoquer des maux insupportables ?

En plus je n'étais venue que pour mon mal à la jambe pas pour me faire maltraiter, insulter.

Ils m'ont hospitalisée, n'ont pas voulu me peser parce que je leur ai dit que je devais peser plus de 150 kilos (je m'en doutais, j'étais plus grosse quavant mon WW). Leurs balances ne dépassaient pas les 150 et ils craignaient que mon poids ne leur déteriore le matériel....

Et puis j'ai repris le cours de ma vie d'obèse morbide...

 

Là, je consultais de plus en plus régulièrement mon médecin, celui en qui j'avais confiance, qui acceptait mes fragilités, mon mauvais caractère, tous mes blocages et mes réactions émotionnelles exagérées.

J'ai plongé dans une dépression grave et on se voyait au moins deux fois par semaine. Il m'a aidée à m'en sortir sans recours au médicaments.

 

Petit à petit, les années passaient, le diabète avait du mal à baisser malgré les médicaments que je prenais trois fois par jour.

Mon médecin m'a propsé de voir un... endocrinologue pour le diabète. Ma réaction a été d'une violence inouie, je me suis mise à pleurer, à supplier, à me débattre. Le traumatisme de mes 17 ans refaisait surface...

Il a accepté de continuer à assumer mes traitements.

De mon côté, j'allais de mieux en mieux moralement et j'ai commencé à vouloir bouger : natation, un peu de gymnastique douce (pour le 3ème âge), tenter de marcher. Il faut dire que quand on est vraiment gros, ce n'est pas facile de bouger, se mouvoir, se déplacer.

 

Un jour, on a trouvé une pèse-personne qui allait jusqu'à 180 kilos.

Suspens ! est-ce que je pesais plus ou moins que 180 ?

Quand je suis montée dessus, il a eu la gentillesse de m'annoncer 168 kilos. J'étais soulagée, je n'avais pas cassé la balance....

Il a fallu qu'un matin mon cruel pèse personne m'annonce 170 kilos pour que je réalise quel poids je pesais.

Je me suis dit : j'ai pris 30 kilos de plus qu'au début de mon grand WW, si j'en reprends encore 30 (on n'est plus à ça près), je vais arriver à 200 !"

Et ces 2 kilos m'ont permis de me rendre compte que:

je ne m'arrêterai JAMAIS de grossir...

Il fallait vraiment faire quelque chose ! Mais pas un régime, je devais trouver comment faire.

 

Enfin, j'étais décidée !

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 08:37

Tout d'abord, pas question de faire encore un régime.

C'est tout simplement en changeant mon rapport à "la bouffe", que j'ai réussi à commencer à maigrir.

Mais avant de maigrir, j'ai vécu obèse, de longues années, j'ai entrepris et (provisoirement) réussi plusieurs gros régimes.

J'ai toujours repris (en plusieurs mois) plus que j'avais perdu...

Conclusion, à long terme, les régimes (avec lesquels je perdais une bonne trentaine de kilos) m'ont beaucoup fait grossir...

C'est pour cette raison qu'il n'était pas question de faire encore un régime.

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 00:26

Je m'appelle Camille,

le 5 mai 2007, je pesais 170,4 kilos

le 5 mars 2010, j'atteignais l'objectif que je m'étais fixé,

je pesais (enfin) 65 kilos

4ans.JPGjuste pour savoir comment j'étais et ce que je suis devenue

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 00:17

 

facestoutes

 

en fait ce n'est pas un manuel de recettes et trucs et astuces pour maigrir vite.

C'est un blog dans lequel je vous raconterai, au fil de mon inspiration comment je suis arrivée à perdre 105 kilos, sans régime.

Mais il ne faut pas se leurrer, sans régime ne veut pas dire en mageant tout et n'importe quoi, n'importe quand...

Au contraire, c'est d'arriver au fil des mois,, des ans, à changer notre relation à la "bouffe".

J'appelle ça :

 

ma réforme alimentaire

 

dans les articles qui vont suivre, je vais vous expliquer comment j'ai appris à me connaître, à m'écouter, à m'aimer pour parvenir à vivre sereinement mon amaigrissement, sans frustrations, ni fringales permanentes.

 

La règle impérative : ne pas se faire du mal !

Pas de privations qui pourraient entraîner des carences, pas d'interdits, pas d'interventions chirurgicales, ni chimique.

Que tout se fasse tranquillement, à son rythme, mais que le but final puisse être atteint !

Partager cet article
Repost0